Balade par les chemins de Haute Vienne, où le printemps se fait un peu plus tardif que dans la vieille Aquitaine...
Ça et là, pissenlits, coucous ou violette embellissent les bords des chemins, avec Josette la vache (n°2260 pour les intimes), la Renault 8 du vieil Alphonse qui emmenait autrefois ses petits enfants à la pêche au bord de la Vienne...
Après le marché au gueilles* du samedi matin, la place Saint-Michel se transforme en marché aux antiquailles* le dimanche.
20 ans que je n'étais pas retourné dans ce quartier de Bordeaux un jour de puces... En apparence, rien n'a changé: les stands remplissent épousent toujours aussi parfaitement les formes de la place, les objets proposés nombreux et hétéroclites.
Non, rien n'a changé... sinon la clientèle un tantinet plus chic, des prix dont la valeur numérique reste inchangée, seul le symbole monétaire FF a été remplacé par l'euro...
Désormais, les vendeurs à la sauvette sont évacués manu militari par la police de la ville, et les immeubles abritant des brocantes poussiéreuses remplacés par des appartements d'habitation estampillés Euratlantique ou des buvettes tendance arborant une décoration vintage... Tout est parfait dans ce musée éphémère!
Vidé de sa substance et de sa population, le vernis du quartier ne s'est pourtant pas craquelé. Mais c'est toute l'atmosphère et peut-être l'âme de Saint-Michel qui semble avoir disparu... Bordeaux poursuit sa mutation.
C'est sur cette réflexion et le panier vide qu'il nous faut songer à rentrer et à payer le parking!
*expressions issues du vocabulaire bordeluche: les gueilles sont des vêtements usagés, quant aux antiquailles, vous avez deviné!
Un peu ignoré ces derniers temps, cet appareil photo est resté un peu oublié ces dernières années. Pourtant, il ne démérite pas: muni d'un grand angle avec un capteur APC-C, petit par la taille, il est idéal pour la photo de rue.
Petite balade un dimanche après-midi entre deux averses dans les rues de La Réole...
Un proverbe arabe dit « Ne coupe pas l'arbre qui te donne de l'ombre ».
Et là, pour l'ombre, il va falloir patienter!
Petite escapade dans le plus grand bac à sable d'Europe, la dune du Pyla si vous ne l'avez pas reconnu.
Pour jouer dans un tel endroit, les enfants doivent se munir de tombereau type dumper et pelleteuse excavatrice pour faire des châteaux de sable.
Pluie, pluie et demain? Re-pluie? Et bien non, le soleil fait son grand retour. Il est l'heure de sortir parasol, crème solaire, vérifier que la clim de l'auto fonctionne, et dépoussiérer les enfants. Au programme, sortie en vélo, spectacle de rue, fête de la musique... Pas de doute, l'été est là!
Aveyron, Tarn, Lot... les affluents de la Garonne se sont transformés en rivières furieuses... et les eaux montent.
Nous sommes encore loin des inondations de juin 1875, où lors de son passage à Langon, le président Mac Mahon ne trouvant rien à dire, prononça la fameuse phrase : « Que d'eau, que d'eau... ».
Un temps gris comme avant une averse de neige, 5°C au mieux... Difficile de trouver la beauté de la nature par ces journées. Pourtant, en longeant le canal et ses platanes bien alignés, je découvre que tout est là, à porté du regard, tellement évident que je n'y avais jamais prêté attention jusqu'à ce jour!
Un bien drôle de ballet sur la glace prenant la forme d'un tableau impressionniste...
Un entrainement de hockey sur la glace, ça bouge à toute vitesse!
Le joueur solitaire au milieu de cette grande étendue glacée sur la dernière photo est un apprenti et c'est mon lutin!
Quelques pluies éparses sur notre coin de Gascogne à la mi-septembre, et l'été est revenu s'installer pour trois semaines, avec pas moins de 27° le 25 octobre... Les vols de palombes s'enchaînent, mais point de cèpes et point de chataîgnes cet automne, juste une chilienne et un bon roman au fond du jardin.
Mais la fête est finie: les grues prennent leur ascension pour partir vers d'autres horizons au sud, signe que l'hiver frappe à la porte...