Ce mercredi 10 août, l'hippodrome de Langon proposait 8 courses dont 7 en attelé. Nous avons observé la première, puis nous nous sommes pris au jeu : nous avons commencé à parier à partir de la deuxième puis prendre place au milieu des gradins manière de ressentir ce frisson fugitif à l'arrivée de chaque course. Au final, on aura perdu et gagné selon la course, rentrant à la maison pas plus riche mais pas plus pauvre non plus que nous étions venus. Un clin d’œil à la Carrosserie Clavères qui parrainait la première course.
Au moment où j'écris ce billet, cela fait déjà 6 jours que deux incendies hors norme font rage sur la Gironde. A ce stade, les 10000ha sont dépassés rien que sur l'incendie de Landiras. Les photos ci-dessous ont été réalisées à une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau de Landiras. Les deux premières ont été prises le 12 juillet, puis les suivantes le 13, 14 et 15 juillet. Un grand moment d'incompréhension quand on a vu tirer un feu d'artifice tiré pour la fête national avec la forêt en train de se faire dévorer en arrière plan...
Quelques années que je n'avais parcouru ce sentier menant au fond du cirque de Gavarnie... Cette balade que j'ai dû faire sur le dos d'un pottok (petit cheval des Pyrénées) à l'âge de 5 ans, a quelque chose d'immuable... à ceci près que les neiges éternelles ont disparu.
... ou quelques mots et trop d'eau. 9m71 à La Réole, 11m68 à Langon le 4 février, et derrière les chiffres des quartiers et des villages entiers les pieds dans l'eau. Le silence qu'inspire cette scène de désolation est rompu par le balai incessant des embarcations de pompiers portant secours aux habitants surpris par la monté brutale des eaux... Pour certains, il faudra tout recommencer. La Garonne a élargit son lit jusqu'à 6km dans le marmandais. Sur le bord, les plus anciens évoquent la crue de 1981. Une jeune femme leur répond qu'elle n'était pas née : quarante ans, c'était il y a longtemps. Face à la catastrophe, la nature nous rappelle combien homo sapiens, aussi intelligent soit-il se retrouve impuissant face à des phénomènes qui le dépassent...
Demain, l'eau se retirera : il sera temps d'évaluer les dégâts, de nettoyer puis dans un deuxième temps de négocier avec les assureurs... Ainsi va la vie d'homo sapiens.
Sur un coteau dominant la vallée de la Garonne, parfaitement alignée tel une régiment s'épanouit une vigne. Nichée plus haut sur la colline, mais pas trop afin de s'abriter du vent du nord, une belle demeure bordelaise domine le paysage. L'uniformité de la pierre blonde des bâtiments est mise en lumière par petites touches subtiles avec une cinquantaine de rosiers. Merci aux maîtres des lieux de nous avoir laissé profiter de ce spectacles aux milles nuances colorée le temps d'un week-end.
Les poésies de Charles Baudelaire ne m'ont guère inspirées pour mon oral au bac français. François Marry alias Frànçois Atlas a lui, su orchestrer avec beaucoup de génie les vers du poète en mêlant sa voie langoureuse aux sons des guitares et des sources électroniques. Donner de la légèreté à ces Fleurs du mal sur un rythme pop est le défi qu'ont relevé avec brio Frànçois Atlas et ses acolytes. Concert intimiste donné dans un lieu atypique pour une musique qui l'est tout autant, l'accord était simplement parfait entre l'acoustique feutrée de cette salle de la manufacture de La Réole et la musique envoutante du groupe.
Un billet qui vous rappellera des souvenirs si vous êtes né avant 1980. C'est au détour d'une balade dans le Périgord au milieu des vieilles pierres que se sont glissées naturellement ces quelques exemplaires de voitures de grande série à l'époque. La 4L n'est pas sans me rappeler la Renault 6 vert pomme que conduisait mon père en 1976, une époque où les voitures se paraient de jaune pâle, rouge brique, orange, beige café au lait, marron glacé, bleu turquoise ou encore de ce vert bien assumé! Quant à la Peugeot 404 utilitaire, nous en avons croisé une circulant dans les rues de Beaumont-en-Périgord, entrainée par un indénor 1.9l, un moteur poussif et à la sonorité bien caractéristique.
Chacun son chemin, chacun son rêve...
Tonton David a aujourd'hui 52 ans, et il fêtait la musique au parc Chavat de Podensac.
A l'autre bout du monde, il y des champs d'épices, et à Cous-Les-Bains, petite commune du Sud-Gironde, il y a les champs épicés. Petit festival gentiment déjanté, il ne dure que le temps d'une soirée au début du mois de juin, ici pour sa troisième édition. On y va pour écouter, et découvrir du son plutôt rock'n'roll. Vivement la prochaine!
Ci-dessous quelques photos de la parade.
Il était une ferme au XXIème siècle où les animaux ont encore des cornes sur la tête, s'alimentent d'herbe qui pousse dans les près, sans être bodybuildée aux vaccins et soja OGM d'importation.
Il était une ferme en Europe qui vivait sans les subventions de Bruxelles, et pourtant habitée par des propriétaires heureux de la vie qu'ils avaient choisi, leur soucis principal étant le bien-être des animaux dont ils s'occupent.
Il était une ferme près de Bordeaux où les vaches portent le nom de bordelaise ou jersiaise (dite parfois vache à beurre....), races aujourd'hui tombée en désuétude en Gironde et ailleurs.
Il était une ferme en Nouvelle Aquitaine, où la traite se finit à la main pour ne pas bousculer les animaux, lait transformé en fromage au lait cru dont les recettes sont héritées des âges de Guyenne et Gascogne.